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Pour Ursula von der Leyen, le rôle de l'Union européenne et des réseaux sociaux est en effet simple :
«rétablir la vérité» quant aux informations qui circulent au sujet de la pandémie, afin d'éviter la propagation
de fausses informations susceptibles de «vraiment faire du mal» à tout un chacun. Dans cette optique,
la présidente de la Commission européenne explique que le bloc travaille main dans la main avec les géants
de l'internet pour que ceux-ci «facilitent l'accès aux sources officielles [...] et rétrogradent ou suppriment
les contenus préjudiciables ainsi que les annonces trompeuses».
Cela fait des années que nous dénonçons le danger de ces sociétés, et notamment de leurs services en ligne que certains s'imaginent encore gratuits, entre ceux qui censurent leurs résultats pour orienter les usagers, ceux qui effacent les pages d'opposants à la doxa, ceux qui manipulent les fiches wikipedia des opposants à la construction européenne, etc.
Le fait est que dans notre discours, nous devons vraiment arrêter d'urgence de présenter naïvement les GAFAM comme de simples concurrents "neutres" aux logiciels libres que nous défendons : ces sociétés sont aujourd'hui une réelle menace pour toute démocratie qui se respecte. Dont acte.
P.S. : rappelons aussi qu'il n'y a pas que les GAFAM qui soient nuisibles : en ces temps de confinement, notre cher état s'est permis de demander les données de géolocalisation (soit-disant) anonymes de nos smartphones aux FAI, ce qui est un viol pur et simple de notre vie privée. Maintenant l'autre problème, quand on a plusieurs dictateurs qui travaillent "main dans la main", c'est qu'à la fin il ne doit en rester qu'un... Mais lequel ?