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Avertissement : les éditos n'engagent que leurs auteurs respectifs, ni l'ensemble du LUG68, ni les autres associations libristes du département.
Enedis & le Libre
Ceci n'est pas un édito, mais une information à destination du grand public, que nous mettons généralement plutôt dans le forum, mais que nous pensons devoir divulguer vu la nature et la gravité des faits.
Loin de prendre partie pour ou contre le mouchard Linky, nous ne pouvons que constater qu'Enedis semble faire absolument tout ce qu'elle peut pour empêcher les usagers récalcitrants à son merveilleux appareil d'entrer leur consommation sur son site web, et cela fait plusieurs mois que la plaisanterie dure.
Etrangement, alors que le formulaire fonctionnait encore via chromium sous OS libre le mois dernier, et qu'il échouait déjà sous tout navigateur windows, nous constatons que ce n'est plus le cas en ce mois de décembre 2025.
Entendons-nous bien : le langage HTML utilisé pour faire des pages web, est né il y a environ 30 ans, et a été dès son origine pensé par ses créateurs comme étant indépendant de la plateforme, quant au Javascript de M. Eich, venu plus tard, qui s'est greffé sur le HTML, pour pouvoir manipuler des formulaires sans recharger les pages, il a suivi exactement la même logique.
Le web est neutre et DOIT LE RESTER : toute tentative de brider un accès, via un navigateur particulier, devrait immédiatement donner lieu à une sanction financière salée et adéquate, histoire de bien faire comprendre à l'ensemble des acteurs que le web ne leur appartient pas !
Dans ce sens et ce respect de la neutralité, il est parfaitement intolérable qu'un formulaire destiné au grand public, qui plus est venant d'une société bourrée de pognon comme Enedis, ne fonctionne pas, ou fonctionne mal, ou fonctionne par intermittence !
Nous ne sommes plus dans les années 90 : il n'y a plus d'excuse possible côté navigateur, et si les développeurs HTML en charge de ce simple formulaire ne savent pas le tester correctement, il est temps qu'ils changent de métier - ce ne sera pas bien difficile de trouver des développeurs web plus compétents !
En attendant, nous constatons que le phénomène, qui aurait pu encore être considété comme un bug temporaire, perdure depuis des mois, et les remontées de plusieurs usagers concernés laissent toujours plus penser à un choix parfaitement assumé de faire chier les résistants au Linky, en leur pourissant la vie !
Nous resterons neutres n'étant concernés que par le fait que même nos outils libres usuels (firefox, chomium, falkon, ...) ne parviennent pas à utiliser le formulaire en ligne, ce qui est absolument anormal, et soulève des questions éthiques légitimes, qui pour le coup, nous concernent directement.
Pour le reste, nous ne pouvons qu'espérer que la situation s'arrange, et que le jeu de dupes qui semble s'éterniser entre Enedis et ses clients trouve enfin une issue favorable, les clients concernés méritant eux-aussi le respect le plus élémentaire, tout opposants au Linky qu'ils soient...
LMDE - un OS parfait ?
Alors que la part de marché de GNU/Linux continue de progresser à notre plus grande joie, ceux qui nous suivent en réunion informatisée le savent : depuis plusieurs mois déjà, nous ne recommandons plus la distribution Ubuntu de la société Canonical, mais la Mint, et plus exactement sa déclinaison LMDE (Linux Mint Debian Edition), gratuite et librement téléchargeable sur le net, laquelle cumule une bonne réputation depuis des années, mais souffrait d’une montée en version « hasardeuse ».Ces soucis semblent désormais faire partie du passé dans la version LMDE, qui dépend directement de Debian, une distribution associative reconnue pour son sérieux, avec un contrat social clair et plutôt sympathique du point de vue purement démocratique.
En outre, la LMDE laisse beaucoup plus de choix entre installer ses applications en format natif (paquets .deb), Appimage (tout un un), ou via les conteneurs flatpak, largement adoptés par toutes les autres distributions, sauf précisément Canonical qui impose son format snap non libre, et fait donc bande à part...
Pourquoi recommander spécifiquement LMDE, et ne pas passer par des distribution basées sur Fedora ?
Précisément parce que les distributions à base de paquets .rpm (redhat package manager) sont toutes des dérivées plus ou moins lointaines de la Redhat, aujourd'hui propriété d'IBM, qui a tendance de plus en plus à fermer ses contributions, provoquant l'ire de nombreux usagers et soutiens historiques de la communauté libre.
Qui plus est : investir dans des fournisseurs américains à la solde de la CIA et de l’état profond n'est pas un gage d'avenir pour un européen moyen.
Dans ce sens, le fonctionnement associatif de la Debian est le plus à même de garantir le respect des usagers, même si la distribution n'est pas 100% libre au sens de la licence GPL édictée par Richard Matthew Stallman, car depuis plusieurs années déjà, ses dépôts main ont intégré des logiciels open source en plus des logiciels libres historiques.
Cela étant, la distribution Debian a largement fait ses preuves côté serveur, et si elle fût critiquée pendant longtemps pour ne pas mettre ses programmes utilisateurs à jour assez rapidement, les travaux réalisés par l'équipe Mint dans la LMDE ont définitivement balayés ces critiques.
Un autre point important est que contrairement à Canonical, la montée en version n'est pas automatique en LMDE.
Ça n'a l'air de rien, mais encore récemment, un de nos membres s'est fait avoir, et a migré sa version Ubuntu LTS stable avec support longue durée à 5 ans (jusqu’à 15 en support payant), vers une version intermédiaire avec support à seulement 6 mois, sachant que ces versions non LTS sont bourrées de bugs plus ou moins ennuyeux, et destinées aux aventuriers acceptant de jouer les cobayes et d’essuyer les plâtres, raisons pour lesquelles nous ne les installons jamais chez nos membres, et que nous nous gardons bien de les recommander !
L'équipe Mint a réglé ce problème en imposant un logiciel de montée de version à part, installable en mode manuel, de sorte qu'un quidam ne peut plus se faire avoir par cette moulinette automatique - et c'est très bien ainsi - espérons que ça dure !
Maintenant malgré ses indéniables qualités, la LMDE n'est pas parfaite non plus, et fait par exemple l'erreur que font TOUTES les distributions GNU/Linux actuelles : installer le dernier noyau disponible avec les autres mises à jour logiciels, ce qui peut parfois, même si c'est rarissime, se terminer par un matériel qui ne répond plus - bugs généralement dus à une régression logicielle non détectée...
Le palliatif est alors d'utiliser des combinaisons de touche enfoncée au démarrage de la machine (ESC ou MAJ ou CTRL), pour redémarrer sur un noyau plus ancien, et de venir bloquer/bannir le noyau fautif - mais soyons honnêtes : cette moulinette, bien connue des habitués, est totalement abscons et insipide pour un débutant qui découvre GNU/Linux, et qui veut d’abord, et avant tout, une machine 100 % stable et fonctionnelle au quotidien !
Tout OS confondu, le bon rythme de suivi serait d’un noyau par mois pour les particuliers, sauf faille de sécurité importante justifiant une mise à jour immédiate, ce qui est plutôt rare sous OS libre.
L'autre solution - c'est ce que fait os x - serait de détecter automatiquement que le nouveau noyau n'a pas fonctionné, et de redémarrer aussi sec sur l'ancien, car oui : les noyaux se plantent aussi sous os x, désolé de casser le mythe !
On espère en outre que GNU/Linux ne tombera pas dans le même piège que microsoft, qui ne maîtrise plus ses mises à jour, devenues obligatoires depuis w10, avec pour effet de planter les postes clients et les serveurs, et d'imposer les réglages de l’éditeur contre ceux des administrateurs légitimes, de sorte qu'aujourd'hui sous windows, on ne sait plus très bien QUI contrôle réellement les machines, et ça ne va clairement pas en s'arrangeant avec le temps…
L'équilibre en sécurité est toujours difficile : trop de mises à jour tuent la machine, et pas assez la rendent vulnérable.
Mais nous avons quand même un peu chance dans la scoumoune : nous ne sommes plus à l'époque des modems série où la machine était directement exposée au grand méchant internet, et où des milliers de gens venaient chaque jour scanner vos ports à la recherche d'une faille à exploiter.
Les gens sont aujourd’hui correctement protégés derrière le pare-feu de leur box internet, avec des FAI qui les espionnent certes chez eux à l’insu de leur plein gré - mais là, c’est un autre débat sur la nécessité impérative d’installer un pare-feu GNU/Linux au cul de la box (un vieux PC fait parfaitement l’affaire), d’apprendre les rudiments de réseau et le fonctionnement d’un pare-feu, et d’empêcher le FAI de venir sniffer le réseau local interne et les données des usagers qui y circulent.
Autre problème régulièrement rencontré par les usagers sous OS libre... les imprimantes bien sûr !
Rappelons donc qu’il existe deux « races » de fabricants, avec d’un côté les gentils qui fournissent leurs pilotes d'impression, de sorte que l'imprimante soit reconnue et immédiatement utilisable au premier branchement, et de l’autre les abominables gremlins sadiques, chez qui il faut se taper le téléchargement et l'installation manuelle des pilotes, façon années 80, avec des manipulation souvent hors de portée des débutants – honte à ces derniers !
Un autre bug souvent rencontré par les usagers est une imprimante qui ne réagit pas quand vous lancez une impression, tout simplement parce qu'elle est désactivée dans le gestionnaire...
Pourquoi est-elle désactivée ? Aucune idée. Seule l'autopsie de l'ingénieur à l'origine du bug pourra nous révéler...
Quoi qu'il en soit, il suffit alors d'aller dans les paramètres du système, d'ouvrir le gestionnaire d'imprimante, et de faire un clic droit sur le modèle en cliquant sur l'option Activée, et ça repart, une autre solution étant d'allumer l'imprimante AVANT le PC.
Pour le reste, la LMDE présente une interface Cinnamon offrant une bonne modularité à l'usage, et surtout : on peut facilement ajouter des petits programmes sympas, par exemple pour rendre toutes les fenêtre transparentes, ou ajouter des fonctions manquantes dans la barre des tâches.
Bref, pour qui veut personnaliser son interface, il y a moins d'options que sous KDE, qui reste indéniablement l’environnement graphique le plus complet et le plus complexe sous OS libre, mais sous Cinnamon, elles sont souvent mieux présentées et beaucoup plus simples à comprendre et à manipuler !
La seul véritable verrue de LMDE vient de timeshift, un logiciel singeant le time machine sous os x, permettant de retrouver d'anciennes versions de ses fichiers et dossiers modifiés ou effacés.
Face à un rsync incrémental traditionnel, qui laisse les fichiers parfaitement lisibles et immédiatement accessibles dans le dossier de sauvegarde, le choix de timeshift d'utiliser un format à part, et surtout le bug maintes fois rencontré d'un disque saturé par l'application, ne sont pas acceptables en l'état.
C'est bien dommage car l'interface elle-même est plutôt réussie, même si elle ne dispense pas d'une vraie sauvegarde à part sur disque amovible, qui devrait être la règle de base pour tout particulier (et professionnel) qui ne veut pas perdre ses données !
Bref, comme pour tout autre OS, libre ou privateur de liberté, la LMDE a ses avantages et inconvénients propres, mais globalement pour un débutant, elle reste beaucoup plus simple qu'un windows, et surpasse largement l'huître numérique os x et son aquarium doré.
En conclusion, nous pensons que la LMDE est aujourd'hui ce qui se fait de mieux pour un particulier, tout OS confondu.
Elle est « évidente » à prendre en mains, bien fournie en logiciels préinstallés, avec des outils d'administration clairement regroupés et présentés, aux antipodes du bordel qu'est devenu windows, et d'un os x devenu incohérent sur de nombreux points ergonomiques.
On a bien du mal à lui trouver des défauts propres (à part timeshift), et même si l'outil de mise à jour des paquets est peut-être encore un peu trop « agressif » dans sa fréquence de rafraîchissement, il n'en reste pas moins qu'elle offre une excellente cohérence visuelle et fonctionnelle, et une facilité d'utilisation exemplaire au quotidien.
Face à des OS privateurs toujours plus mauvais, plus chiants, plus invasifs, beaucoup trop curieux, et bien moins sécurisés, puisqu'ayant besoin d'un antivirus pour survivre, la LMDE est finalement ce que beaucoup d’usagers attendent : un truc simple à utiliser, qui fait ce qu’on lui dit, et qui ne casse pas les pieds avec des messages à la con et des pubs toutes les 5 mn !
Force est de constater que le choix de la CJUE en 2017 d’avoir avalisé la vente forcée matériel/logiciel en faveur des OS privateurs de liberté, est ainsi remis naturellement en question par les usagers eux-mêmes, qui plébiscitent toujours plus les OS libres.
Mais il est vrai qu'en UESS, le dictateur éclairé ne se trompe jamais - c'est juste nous, les consommateurs, qui sommes trop idiots pour comprendre sa magnificence et sa intelligence « sublime » et « supérieure », évidemment éloignée de tout conflit d’intérêt ou corruption généralisée.
Sur ce, nous vous souhaitons de bonnes Fêtes, et surtout : beaucoup de nouveaux PC « libérés » pour l’année à venir !












